
Meryl Trublin
Née en Picardie, j’ai passé mon enfance et adolescence sur les pistes d’athlétisme. Je ne le savais pas encore mais ce goût de l’effort, transmis par mon père, deviendra, par la suite, un élément clef pour mes projets. En 2011, un premier voyage m’emmène à l'autre bout de la planète où je découvre les grands espaces nord-américains. Je m’émerveille d’une faune aussi variée que ses paysages et aussi riche que sa culture. Des envies naissantes se transforment alors en un projet de vie : Vivre près de la nature en alliant voyages et rencontres.
Éducatrice de jeunes enfants, je nourris cette passion naissante en me rapprochant des montagnes pyrénéennes et en multipliant les voyages. En 2014, la découverte de l’Islande marque un tournant important. A mon retour, c'est décidé : je veux y retourner. Aucun hasard mais un bon timing, je rencontre alors mes futurs collègues de travail et intègre une agence spécialisée dans les pays nordiques pour la destination Islande. En tant que guide, je me régale chaque été des paysages islandais incroyables tout en partageant ma passion et en faisant découvrir un pays aux richesses inépuisables.
En 2016, je foule les terres groenlandaises. Et là, le coup de foudre opère. 10 jours de treks près de Tasiilaq gravés dans ma mémoire, dans ma chair. Une nature brute où se mêlent des paysages surréalistes : terre verdoyante, champs d'épilobes arctiques, icebergs évoluant dans cet océan d’un bleu hypnotisant. Tout ça au cœur d’une culture passionnante devenue fragile avec un peuple luttant pour conserver ses traditions. Le virus enivrant des pays nordiques coule maintenant dans mes veines. Je décide alors de m’y imprégner pleinement : Plusieurs étés en Islande et Norvège, 4 ans de mushing en Finlande, en Suède et en France. Je continue également de me former pour emmagasiner connaissances et compétences (conduite d’attelage de traineau, kayak de mer) dans le but, un jour, de retourner vivre de nouvelles expériences en terres polaires.
Au début, je l'envisage professionnellement. Puis, ma rencontre avec Florian me permet de formuler un rêve : Traverser un petit bout de l'immensité de glace groenlandaise en ski pulka. La proposition de Florian a peine prononcée me voici à rêver. A rêver mais aussi a me remémorer une ancienne envie qui, il y a quelques années, me paraissait farfelue : Traverser le pays de mon coeur. Pour être plus clair, traverser l'Islande. Florian a déjà tenté l'expérience. Il ne faut pas grand chose pour raviver son envie. Nos rêves en tête ne nous quittent plus. Mais rêver ne suffit pas, il faut envisager la préparation physique, mentale et matérielle. Les rêves n’attendent pas, ils se préparent et se vivent.
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